Türkiye et Espagne : Un partenariat stratégique multidimensionnel en pleine expansion

Une relation historique et diplomatique solide
Les relations bilatérales entre la Türkiye et l’Espagne remontent à 1782, année de la signature du ‘Traité de Paix, d’Amitié et de Commerce’. Au fil des siècles, cette relation s’est transformée en un partenariat multidimensionnel caractérisé par le respect mutuel, des intérêts stratégiques partagés et des domaines de coopération en expansion.
Une coopération économique dynamique
Les deux pays ont récemment établi l’objectif ambitieux d’atteindre 25 milliards d’euros d’échanges commerciaux annuels dans les cinq prochaines années. L’Espagne occupe une position privilégiée en tant que quatrième fournisseur et client de la Türkiye au sein de l’UE. La présence économique espagnole en Türkiye est significative, avec plus de 700 entreprises espagnoles opérant dans le pays.
Partenariat stratégique et dialogue politique
Une récente réunion diplomatique de haut niveau entre le président Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez à Istanbul a mis en lumière la solidité exceptionnelle des relations bilatérales. Les discussions ont porté sur des questions régionales et internationales cruciales, notamment l’aide humanitaire à Gaza, les aspirations de la Türkiye à l’adhésion à l’Union européenne et les efforts de paix en cours entre l’Ukraine et la Russie.
Perspectives d’avenir
Comme l’a souligné le Premier ministre Sanchez, ‘l’Espagne et la Türkiye sont deux pays aux relations les plus magnifiques dans tous les domaines.’ Le président Erdogan a notamment évoqué le ‘potentiel immense’ et le dynamisme des relations commerciales et d’investissement entre les deux pays, qui ‘nous donnent le courage de poursuivre des objectifs plus ambitieux.’
Cette relation privilégiée s’explique notamment par les similitudes dans la compréhension de la politique étrangère et les liens sociétaux. Contrairement aux tensions que la Türkiye peut connaître avec d’autres puissances européennes, particulièrement la France, il n’existe pas de zones de friction comparables entre Ankara et Madrid.