Sunday, September 7

Pierre Dufour expulsé du caucus de la CAQ: Un parcours politique marqué par la controverse

0
0

Une expulsion historique

Pierre Dufour, député d’Abitibi-Est, a été expulsé du caucus de la Coalition Avenir Québec (CAQ) par le premier ministre François Legault. Dufour, qui avait été élu pour la première fois en 2018 et réélu en 2022, avait précédemment occupé le poste de ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs d’octobre 2018 à octobre 2022.

Controverses et tensions

La réputation de Dufour a été particulièrement ternie par ses actions concernant les allégations d’abus envers les femmes autochtones. Il s’est retrouvé sous les projecteurs après avoir minimisé les allégations d’abus présumés de femmes autochtones en 2023. Des groupes autochtones, notamment l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador et le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or, ont réclamé sa démission suite à ses suggestions selon lesquelles de nombreuses femmes autochtones auraient menti au sujet d’agressions sexuelles par des policiers.

Plus récemment, Dufour avait laissé entendre qu’il envisageait de démissionner et de se présenter comme maire de Val-d’Or si aucun élu de la région n’était nommé au cabinet lors du prochain remaniement. Il réfléchissait à cette décision depuis plusieurs mois. En réponse à ces événements, Legault a déclaré: ‘Nous avons beaucoup de travail devant nous pour réaliser les changements attendus par les Québécois.’

Répercussions et réactions

La classe politique québécoise a vivement réagi à cette situation. Manon Massé de Québec solidaire a affirmé que ‘M. Dufour n’a pas été à la hauteur des standards requis d’un député et ne peut donc plus représenter adéquatement les citoyens de sa circonscription.’ Le critique libéral André Morin a qualifié les commentaires de ‘honteux’, tandis que le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a critiqué la CAQ pour ses excuses devenues nécessaires ‘sur une base hebdomadaire ou quotidienne.’

Durant son mandat, Dufour s’est également fait remarquer pour avoir approuvé l’exploitation forestière le long de la rivière Péribonka, malgré les appels des militants locaux pour protéger une bande forestière de 80 kilomètres le long du cours d’eau.

Comments are closed.