Marjorie Taylor Greene défie l’administration Trump sur l’affaire Epstein

Une position audacieuse sur l’affaire Epstein
La représentante Marjorie Taylor Greene (R-Ga.) a fait une déclaration audacieuse lors d’une conférence de presse, s’engageant à utiliser son immunité constitutionnelle pour révéler les noms des délinquants sexuels liés au réseau de trafic d’Epstein. Elle a notamment déclaré qu’elle “marchera dans ce Capitole sur le parquet de la Chambre et dira chaque nom qui a abusé de ces femmes.”
Cette position est protégée par la clause constitutionnelle de “débat ou discours”, qui met les membres du Congrès à l’abri des poursuites pénales et civiles pour les commentaires faits lors des discours au Sénat et à la Chambre. Cette protection signifie que Greene pourrait faire des allégations sans risquer de poursuites en diffamation.
Tension croissante avec l’administration Trump
Greene a encouragé le président Trump à rencontrer les victimes d’Epstein à la Maison Blanche, alors même que le président a rejeté l’agitation comme étant “un canular démocrate”.
Dans une interview récente, Greene a exprimé sa frustration croissante envers le Parti républicain, déclarant : “Je ne sais pas ce qui est arrivé au Parti républicain”. Elle a ajouté que bien qu’elle reste loyale à Trump, elle pense que le parti “a tourné le dos à l’Amérique d’abord et aux travailleurs et aux Américains ordinaires.”
Impact sur la politique américaine
Un groupe bipartisan de législateurs s’est réuni devant le Capitole avec des survivantes d’Epstein, envoyant un message poignant que cette affaire n’est pas un canular. Les survivantes ont partagé leurs histoires, accompagnées des représentants démocrates et républicains, dont Ro Khanna et Thomas Massie, aux côtés de Greene, tous appelant à la justice.
Cette situation a créé des tensions particulières entre Greene et le président, qui l’avait auparavant soutenue lors de sa campagne congressionnelle liée à QAnon. L’affaire révèle également des fractures au sein de la base MAGA de Trump concernant la gestion de l’affaire Epstein par son administration.