Le marché immobilier en 2025 : entre stabilisation des prix et taux d’intérêt élevés

Un marché en transition
L’économie montre des signes de ralentissement en 2025, avec une croissance du PIB qui devrait chuter à 1,4%, comparativement aux taux robustes de 2,9% en 2023 et 2,8% en 2024. La Réserve fédérale prévoit une reprise modérée pour 2026 et 2027, avec une croissance limitée entre 1,6% et 1,8%.
Les prix des maisons et les taux hypothécaires
Après une hausse marquée en 2024, les prix des maisons devraient augmenter beaucoup plus lentement d’ici la fin de 2025, avec des baisses possibles dans plusieurs marchés, particulièrement dans le Sud et le Sud-Ouest, qui se transforment davantage en marchés favorables aux acheteurs.
Les taux hypothécaires restent élevés, se maintenant juste en dessous du seuil de 7% – à 6,78% au début juillet – ce qui suggère que l’abordabilité continuera d’être un enjeu majeur pour le reste de 2025. Cette situation est influencée par la croissance économique continue et les préoccupations concernant l’inflation et la dette gouvernementale.
Tendances du marché
Les données montrent un ralentissement des ventes de maisons existantes. Une maison typique reste maintenant sur le marché pendant 58 jours en juillet 2025 – soit cinq jours de plus qu’en juin et une semaine entière de plus qu’il y a un an. L’inventaire total des maisons à vendre a augmenté de près de 25% entre juillet 2024 et juillet 2025, et plus de 20% des inscriptions ont vu leur prix réduit le mois dernier.
Perspectives d’avenir
Les cinq prochaines années verront des changements sociétaux majeurs, notamment des modifications dans la politique d’immigration, l’expansion des tarifs douaniers, la baisse du taux de natalité national et l’augmentation des ménages unipersonnels. Ces tendances, combinées à l’expansion de l’IA dans notre vie quotidienne et à la hausse des coûts de propriété, auront un impact significatif sur l’industrie du logement.
Les prévisions des experts suggèrent une modération de la croissance des prix des maisons au cours des 5 prochaines années, avec des augmentations annuelles ralentissant à 2-3% d’ici 2029, comparativement à la croissance de 4-5% des dernières années. On s’attend à une augmentation de la construction neuve, avec une hausse des mises en chantier en 2025 et 2026, ce qui pourrait combler les écarts d’offre, particulièrement dans les maisons unifamiliales.