L’austérité mondiale s’intensifie : analyse des mesures budgétaires restrictives et leurs impacts jusqu’en 2025

Une tendance mondiale vers l’austérité
Une analyse récente révèle que 143 pays, dont 94 nations en développement, mettent en œuvre des mesures qui compromettent la capacité des gouvernements à fournir l’éducation, les soins de santé et la protection sociale. Cette tendance, qui a débuté en 2021, devrait se poursuivre jusqu’en 2025.
Comprendre l’austérité et ses mécanismes
L’austérité représente un ensemble de politiques économiques visant à réduire les déficits budgétaires gouvernementaux par des réductions des dépenses et des augmentations d’impôts. Ces mesures visent à rapprocher les revenus gouvernementaux des dépenses et peuvent démontrer une discipline fiscale aux agences de notation et aux créanciers.
Impacts économiques et sociaux
Bien que ces mesures visent à améliorer la stabilité économique et à réduire la dette nationale, elles font l’objet de critiques importantes. Les opposants soulignent leurs conséquences négatives, particulièrement pour les plus vulnérables. Les impacts incluent :
– Une augmentation du chômage due aux suppressions d’emplois dans le secteur public
– Un ralentissement de la croissance économique et de la création d’emplois dans le secteur privé
– Une réduction des services publics essentiels, notamment dans la santé, l’éducation et les programmes sociaux
Perspectives d’avenir
Les experts soulignent qu’il est préoccupant de voir des billions de dollars soutenir les entreprises pendant que le fardeau de l’ajustement est imposé aux populations. Les dangers d’une austérité trop agressive sont évidents après une décennie d’ajustements, et les gouvernements devraient travailler à assurer la prospérité et le bien-être pour tous. Les experts soulignent que les coupes budgétaires ne sont pas inévitables et qu’il existe des alternatives.
Pour 2025, les prévisions économiques indiquent un ralentissement de la croissance de la production économique, reflétant une croissance plus lente des dépenses de consommation et des dépenses gouvernementales. Le taux de chômage devrait continuer d’augmenter jusqu’à la fin de 2026.