Saturday, September 13

La montée inquiétante du fascisme en 2025 : Un défi majeur pour les démocraties modernes

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Un phénomène historique qui refait surface

Le fascisme, une idéologie politique et un mouvement de masse qui a dominé l’Europe centrale, méridionale et orientale entre 1919 et 1945, se caractérise par un nationalisme militant extrême, une haine du communisme et du socialisme, un mépris pour la démocratie, et une croyance en la hiérarchie sociale naturelle et le règne des élites.

Aujourd’hui, les partis fascistes gagnent du terrain dans le monde entier, même dans les nations européennes où ils étaient autrefois désavoués. Un ‘Nouveau Despotisme’ a émergé, utilisant les apparences de la démocratie pour cultiver une psychologie de masse similaire mais différente du fascisme classique.

Les caractéristiques du fascisme moderne

Les mouvements fascistes contemporains puisent leur force politique dans les populations confrontées à des difficultés économiques, réelles ou imaginaires. Ils ont tendance à capitaliser sur ces anxiétés économiques en détournant le blâme des forces gouvernementales ou du marché. Les Juifs, les immigrants, les gauchistes et d’autres groupes deviennent des boucs émissaires utiles, la théorie étant que rediriger la colère populaire vers ces personnes débarrasserait un pays de ses maux.

Les menaces actuelles pour la démocratie

Les données des sondages d’opinion montrent que depuis des décennies, 25 à 30 % des Américains promeuvent des hiérarchies raciales et religieuses, croient aux conspirations et à la désinformation, se méfient des institutions démocratiques et soutiennent des comportements antidémocratiques. La gravité des menaces pesant sur la démocratie est actuellement exceptionnellement élevée.

La résistance et l’avenir

La lutte contre le fascisme et pour une démocratie sociale ne pourra pas avoir lieu si l’éducation n’est pas rendue centrale dans la politique. Toute tentative de faire progresser le langage de la justice sociale, économique et raciale ne sera pas efficace si elle ne construit pas un langage de critique, de possibilité et de désir. Nous avons besoin d’un langage qui mobilise pédagogiquement les gens, rende le pouvoir visible et crée des communautés d’appartenance, de justice et de compassion.

La résistance à cette dérive nécessite plus que des garanties institutionnelles; elle exige un réengagement sociétal envers le pluralisme, l’expertise et l’état de droit. Sans de tels efforts, le monde risque de cimenter un modèle politique où l’autoritarisme prospère sous le couvert de la légitimité démocratique.

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