La Géorgie affiche une résilience économique malgré le ralentissement prévu en 2025
Une croissance continue mais modérée
L’économie géorgienne devrait connaître une croissance de 2,4 % en 2025, un ralentissement par rapport au taux de 3,1 % observé en 2024. Néanmoins, cette performance demeure supérieure aux prévisions nationales américaines, qui anticipent une croissance de 1,6 % pour la même période.
Cette résilience s’explique par plusieurs atouts majeurs de l’État, notamment son excellence en matière de développement économique, sa composition industrielle favorable, sa démographie dynamique, ses infrastructures de transport et de logistique performantes, ainsi qu’un climat fiscal compétitif et des coûts de vie et d’exploitation avantageux.
Secteurs porteurs et développements majeurs
Les secteurs de la santé et du logement devraient mener la croissance économique en 2025. La croissance démographique et le vieillissement de la population stimuleront l’embauche dans le secteur de la santé. Le secteur de la construction résidentielle devrait également connaître une expansion, stimulé par la baisse des taux hypothécaires, des tendances démographiques favorables et une pénurie de logements persistante depuis la pandémie.
Un projet d’infrastructure majeur a été lancé avec un appel d’offres international de 876 millions de laris pour la conception et la construction d’un nouveau stade de 70 000 places. Le site choisi, d’une superficie de 270 615 mètres carrés, est situé sur l’autoroute de Kakhétie, près de l’aéroport international de Tbilissi. La construction devrait être achevée dans les 51 mois suivant la signature du contrat.
Défis et perspectives
Les principaux risques pour la croissance comprennent une possible erreur de la Réserve fédérale, une crise financière potentielle, un choc des prix de l’énergie, une erreur de politique fédérale et une correction boursière.
Le marché du travail devrait connaître un léger relâchement, principalement dû à un ralentissement des embauches plutôt qu’à des licenciements. Cette situation devrait contribuer à maintenir l’inflation à 3 % en 2025. Selon les experts, cette légère augmentation du chômage suffira à maintenir l’inflation basse sans pour autant effrayer les consommateurs.