Ken Dryden : Une légende du hockey canadien nous quitte à 78 ans
Un héritage sportif exceptionnel
Ken Dryden, légende du hockey canadien et membre du Temple de la renommée, était un gardien de but extraordinaire, remportant six fois la Coupe Stanley et cinq trophées Vézina. Il s’est éteint vendredi après une bataille contre le cancer, à l’âge de 78 ans.
Son impact sur la LNH fut immédiat et durable dès son arrivée chez les Canadiens de Montréal comme recrue à 23 ans en 1971. Après seulement six matchs en saison régulière, il a mené son équipe à la Coupe Stanley tout en remportant le trophée Conn Smythe comme joueur le plus utile des séries éliminatoires. L’année suivante, il a décroché le trophée Calder comme recrue par excellence.
Une carrière multidimensionnelle
Les accomplissements de Dryden ne se limitaient pas au hockey. Il a pris sa retraite relativement jeune, à 31 ans, pour poursuivre d’autres intérêts. Il est devenu un auteur accompli, publiant plusieurs livres, dont son autobiographie acclamée, ‘The Game’. Ses écrits exploraient des thèmes de leadership, de travail d’équipe et de quête d’excellence.
Après sa carrière de joueur, il a occupé le poste de président des Maple Leafs de Toronto de 1997 à 2004, avant de se lancer en politique. Il s’est présenté pour le Parti libéral fédéral en 2004 et a été nommé ministre du Développement social dans le cabinet du Premier ministre Paul Martin.
Un héritage durable
L’influence de Ken Dryden sur le hockey sur glace, particulièrement sur le poste de gardien de but, est incommensurable. Il a redéfini le rôle, mettant l’accent sur le positionnement, l’anticipation et la force mentale. Les gardiens de but modernes de la LNH citent souvent Dryden comme une influence majeure, étudiant sa technique et son approche du jeu. Il n’était pas simplement un excellent gardien ; il était un pionnier qui a changé la façon dont le poste était joué.
Sa curiosité intellectuelle et son engagement envers l’éducation ont inspiré d’innombrables athlètes à poursuivre leurs passions sur et en dehors de la patinoire. Il a prouvé qu’il était possible d’être à la fois un athlète de classe mondiale et un citoyen réfléchi et engagé.