Une ascension marquante au ministère de la Justice

Pamela Jo Bondi occupe actuellement le poste de 87e procureur général des États-Unis depuis 2025, marquant une étape significative dans sa carrière juridique. Avec 18 ans d’expérience en tant que procureur public dans le comté de Hillsborough en Floride, elle apporte plus d’expérience en matière de poursuites judiciaires que tout autre procureur général précédent.

Transformation du département de la Justice

Dès son premier jour en fonction, Bondi a signé 14 mémorandums adressés à tous les employés du ministère de la Justice. Ces directives annulent non seulement les lignes directrices mises en place sous l’administration Biden, mais établissent également de nouvelles orientations, notamment concernant la mise en œuvre des décrets du président Trump.

L’un des changements majeurs a été l’établissement du “Groupe de travail sur l’armement”, chargé d’examiner “les activités de tous les départements et agences exerçant une autorité d’application civile ou pénale des États-Unis au cours des quatre dernières années”. Cette initiative fait suite aux arguments de Trump et Bondi selon lesquels le département sous l’administration Biden aurait injustement ciblé les conservateurs.

Controverses et défis actuels

Récemment, Bondi a émergé d’une période d’isolement médiatique suite aux réactions négatives concernant sa gestion des dossiers Epstein. Elle a recentré son attention sur la prise de contrôle fédérale par le président Trump de la force de police de Washington, DC, dans le cadre d’une répression de la criminalité.

Impact et perspectives

Selon les observateurs, Bondi a présidé à la transition de pouvoir la plus bouleversante au ministère de la Justice depuis l’ère du Watergate, voire de toute l’histoire. Son parcours est marqué par une loyauté féroce envers le président et a suscité des critiques tant des amis que des opposants de l’administration.