Tuesday, September 9

Togo en 2025 : Entre réformes politiques et développement économique

0
3

Un pays en transition politique

Le Togo a récemment adopté une révision constitutionnelle établissant un nouveau poste exécutif puissant – le Président du Conseil des Ministres (PCM). Ce rôle, élu par l’Assemblée nationale, fonctionnera comme un Premier ministre avec une autorité décisionnelle complète sur les affaires civiles et militaires.

Les prochaines élections municipales du pays, initialement prévues du 2 au 4 septembre 2025, ont été reportées d’une semaine et se tiendront désormais du 10 au 12 septembre.

Situation économique et développement

L’économie togolaise devrait connaître un ralentissement à environ 5,1% en 2025, principalement en raison de la consolidation fiscale. Le déficit budgétaire devrait diminuer à 3% du PIB en 2025, grâce à une meilleure mobilisation des revenus et à la réduction des dépenses publiques.

L’impact de cette consolidation fiscale sur l’activité économique devrait être partiellement compensé par une reprise de la consommation, soutenue par la baisse de l’inflation. Les investissements privés sont stimulés par le développement de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA). Du côté de l’offre, malgré un ralentissement de l’activité industrielle, une saison agricole relativement bonne et une activité soutenue dans le secteur des services ont contribué à soutenir l’activité économique globale.

Défis et perspectives d’avenir

La politique de développement actuelle du gouvernement s’inscrit dans le cadre de son Plan National de Développement et sa feuille de route 2020-2025. L’objectif principal est de transformer structurellement l’économie pour favoriser la croissance, l’inclusion sociale, la création d’emplois et la modernisation institutionnelle, notamment par la numérisation.

Cependant, des défis importants persistent : le taux de pauvreté s’élève à 45%, et les revenus réels par habitant sont inférieurs à 900 dollars par an, faisant du Togo l’un des pays les plus pauvres de la région. Avec une dette publique représentant 68% du produit intérieur brut et des investissements directs étrangers limités, l’emploi et le développement sont restés modestes, aggravant les inégalités.

Malgré un environnement régional et mondial difficile, la croissance devrait se renforcer pour atteindre une moyenne de 5,5% en 2026-2027.

Comments are closed.

Togo en 2025 : Entre réformes politiques et développement économique

0
3

Un pays en transition politique

Le Togo a récemment adopté une révision constitutionnelle établissant un nouveau poste exécutif puissant – le Président du Conseil des Ministres (PCM). Ce rôle, élu par l’Assemblée nationale, fonctionnera comme un Premier ministre avec une autorité décisionnelle complète sur les affaires civiles et militaires.

Les prochaines élections municipales du pays, initialement prévues du 2 au 4 septembre 2025, ont été reportées d’une semaine et se tiendront désormais du 10 au 12 septembre.

Situation économique et développement

L’économie togolaise devrait connaître un ralentissement à environ 5,1% en 2025, principalement en raison de la consolidation fiscale. Le déficit budgétaire devrait diminuer à 3% du PIB en 2025, grâce à une meilleure mobilisation des revenus et à la réduction des dépenses publiques.

L’impact de cette consolidation fiscale sur l’activité économique devrait être partiellement compensé par une reprise de la consommation, soutenue par la baisse de l’inflation. Les investissements privés sont stimulés par le développement de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA). Du côté de l’offre, malgré un ralentissement de l’activité industrielle, une saison agricole relativement bonne et une activité soutenue dans le secteur des services ont contribué à soutenir l’activité économique globale.

Défis et perspectives d’avenir

La politique de développement actuelle du gouvernement s’inscrit dans le cadre de son Plan National de Développement et sa feuille de route 2020-2025. L’objectif principal est de transformer structurellement l’économie pour favoriser la croissance, l’inclusion sociale, la création d’emplois et la modernisation institutionnelle, notamment par la numérisation.

Cependant, des défis importants persistent : le taux de pauvreté s’élève à 45%, et les revenus réels par habitant sont inférieurs à 900 dollars par an, faisant du Togo l’un des pays les plus pauvres de la région. Avec une dette publique représentant 68% du produit intérieur brut et des investissements directs étrangers limités, l’emploi et le développement sont restés modestes, aggravant les inégalités.

Malgré un environnement régional et mondial difficile, la croissance devrait se renforcer pour atteindre une moyenne de 5,5% en 2026-2027.

Comments are closed.